Relocalisation des Fdlr : la société civile de Kisangani décrète une ville morte vendredi

(7SUR7.CD)

La société civile de Kisangani a appelé à une ville morte vendredi  pour protester contre l’arrivée des rebelles hutus rwandais dans le site de transit prévu au chef-lieu de la Province Orientale.

Les principales organisations de la société civile dénoncent le cantonnement des Fdlr dans leur ville meurtrie plusieurs fois par des guerres incessantes. ‘‘Nous ne voulons pas des rebelles hutus rwandais dans notre ville au regard de leur passé macabre’’, a indiqué un ténor de la société civile locale. Un mémo a été remis au vice-gouverneur de la province orientale pour annoncer la ville morte. Pascal Mombi a rassuré les principaux acteurs de la société civile que les rebelles hutus rwandais ne sont qu’en transit de quelques jours avant leur départ pour l’équateur. De passage à Kisangani, le représentant de l’Eglise du christ au Congo, Monseigneur Marini Bodho a appelé le
peuple de Dieu au calme et à ne pas attiser la haine. Le sénateur a toutefois demandé la vigilance de chaque citoyen pour que les moments douloureux du passé ne reviennent plus. Pour sa part, le maire de la ville de Kisangani, Augustin Osumaka a demandé à la population boyomaise de vaquer librement à ses occupations. Il a rappelé que le transit des Fdlr ne fera que quelques jours. ‘‘ L’appel de la société
civile est un non événement parce que la population est suffisamment sensibilisée sur question et elle sait que ces gens là sont en transit de quelques jours’’, a insisté Osumaka. Le ministre de la
communication et médias, Lambert Mende est attendu ce même vendredi pour éclairer l’opinion sur cette question.

 

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A propos de l'auteur : Adeline Marthe

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