(Le Potentiel)
Alors qu’un avion affrété par le gouvernement congolais les attend à l’aéroport de Kavumu à Bukavu pour les conduire à Kisangani, leur lieu de transit, les rebelles rwandais des FDLR cantonnés dans le territoire de Walungu posent une condition avant de se rendre en province Orientale.
Selon Radio Okapi, ils exigent d’abord qu’une délégation de leur se rendre sur place à Kisangani pour se rendre compte de la viabilité du site.
Pourtant, le gouvernement congolais a affrété samedi 19 juillet un Boeing 727 pour le transport des rebelles rwandais des FDLR de leur centre de cantonnement actuel au Sud-Kivu, vers un autre à Kisangani, en Province Orientale.
Mais les combattants FDLR exigent qu’une délégation de leur équipe se rende au préalable sur le lieu de la relocalisation pour se rendre compte de sa viabilité.
Cette exigence a été formulée en présence d’une délégation du gouvernement provincial qui a été dépêchée sur place à Walungu pour trouver un terrain d’entente.
Pendant ce temps à l’aéroport de Kavumu, à Bukavu, où il est arrivé samedi marin, un Boeing 727 affrété par le gouvernement congolais et ravitaillé en carburant par la Monusco attend de les amener à Kisangani.
En outre, des camions de la Monusco s’étaient aussi rendus sur place à Walungu, où sont cantonnés les combattants, afin de les acheminer vers l’aéroport, quelque 80 Km plus loin.
Les combattants des FDLR ont fait savoir qu’ils ne bougeront pas du site sans la permission de leur hiérarchie.
Le colonel Bonheur, chargé de liaison avec les FDLR, a souhaité aussi qu’une première équipe de combattants des FDLR devrait d’abord se rendre à Kisangani, en Province Orientale, pour inspecter le nouveau site de cantonnement.
Le processus de relocalisation est donc bloqué à ce stade. Une délégation du gouvernement provincial s’est rendue à Walungu pour discuter avec les combattants mais aucune solution n’a été trouvée en début d’après-midi samedi.
83 combattants des FDLR et 230 de leurs dépendants cantonnés depuis près de 2 mois à Walungu attendent leur déploiement vers Kisangani.
Selon des sources concordantes, cette relocalisation devait se réaliser en deux rotations au cours desquelles 140 personnes devaient être menée vers Kisangani.