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Dix rebelles ougandais de l’Adf proche du seigneur de guerre Jamil Mukulu se sont rendus aux éléments de l’armée congolaise à Kamango dans le territoire de Beni. Depuis quatre mois, l’étau se resserre atour des hors-la-loi ougandais dans le territoire de Beni.
En dehors de cette reddition, un arsenal militaire important a été récupéré, selon Julien Paluku, le gouverneur du Nord-Kivu. Au total, 476 armes AK 47ont été récupérées, des Motorola de communication ainsi que des groupes électrogènes. Le chef de l’exécutif provincial a précisé que les 16 grandes localités qui constituaient les bastions des Adf, sont passées sous le contrôle de l’armée congolaise.
Pour lui, la rébellion ougandaise est décapitée de son commandement. ‘‘Il reste un seul coin- que j’appelle le triangle de la mort où nous appelons les Adf à se rendre volontairement sinon les loyalistes vont les détruire afin que la paix revienne totalement’’, a-t-il menacé. Au sujet des otages, il a émis les inquiétudes sur leur vie même s’il reste confiant que les éléments des Fardc finiront par les libérer. Seules 150 personnes sur plus de 700 sont rentrées, dit-il. Il y a en des otages qui sont rentrés clandestinement et d’autres se sont faits signaler aux autorités à la base, assure le gouverneur du Nord-Kivu. Les trois prêtres enlevés à Mbao sont sans trace.
‘‘Nous ne pouvons pas en ce moment donner des indications à la population sur leur localisation ou leur destination parce que l’armée congolaise et la Monusco continuent à traquer les rebelles ougandais pour libérer tous les otages’’, explique Julien Paluku. Il déplore que les rebelles ougandais utilisent les otages, comme des boucliers humains. L’administrateur du territoire de Beni, les chefs de groupements, les chefs de chefferies, les chefs de villages ont été instruits pour collecter toutes les données pour permettre la publication des statistiques officielles sur les otages qui sont rentrés.
