(Le Potentiel)
La traque des éléments réfractaires de l’Armée de résistance du seigneur (LRA) reste une priorité des FARDC et de la Force de la Monusco.
Les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) et la force de la Monusco sont déterminées à contrer jusqu’au bout la menace que représente l’Armée de résistance du seigneur.
C’est dans ce redoublement d’effort que les forces onusienne et congolaise poursuivent, avec vigueur dans les districts de Haut et de Bas-Uélé, leurs opérations conjointes dénommées « Rudia II » (Retour II), «Chuma Ngumi » (Poing d’acier) et « Bienvenue à la Paix». L’objectif est de mettre un terme aux activités négatives des éléments réfractaires de l’Armée de résistance du seigneur (LRA), et ceux d’autres groupes armés encore opérationnels, auteurs selon des rapports concordants, d’exactions contre les civils.
Entre-temps, la LRA ne cesse de s’illustrer dans ses effroyables réputations. La Monusco rapporte qu’en date du 7 août 2014, des denrées alimentaires ainsi que des biens de valeur ont été pillés et des individus kidnappés, au cours d’incursion au village Zangapay situé à 40 km au Nord-est de Banda (Bas-Uélé), de plusieurs éléments bien équipés en armes et appareils de communication, appartenant à un groupe armé non identifié. Les otages ont ultérieurement été libérés, à l’exception d’un homme et d’un garçon qui sont portés disparus.
Des efforts sont fournis par le contingent marocain de la Force de la MONUSCO et les troupes de l’armée congolaise déployés dans le secteur, afin de traquer les assaillants et d’interdire de nouvelles exactions contre les populations locales d’Ango, dans le territoire d’Ango. Les troupes de l’armée congolaise déployées dans le secteur, assurent présentement leur sécurité.
En Ituri, les FARDC, soutenues par la force de la MONUSCO, poursuivent leurs opérations visant à éradiquer définitivement les groupes armés encore actifs dans les territoires d’Irumu et de Mambasa, notamment les miliciens du Front de résistance patriotique de l’Ituri (FRPI) et ceux du groupe Maï-Maï Simba de Paul Sadala, auteurs de plusieurs violations des droits de l’Homme.
La source renseigne également qu’entre les 4 au 8 août 2014, des viols, kidnappings, pillages et meurtres ont été commis par les miliciens du FRPI dans plusieurs localités situées au Sud du territoire d’Irumu, notamment Bunga situé à 30 km au Sud de Nyakunde, Kelonge à 7 km au Nord d’Aveba, Rodjoko à 20 km au Sud-ouest d’Aveba et Kabona à 6 km au Sud-est d’Aveba. Ces insurgés ont commis d’autres exactions dans les régions situées autour d’Aveba et de Kisenge.
Par ailleurs, du 8 au 10 août 2014, les éléments du FRPI ont tué le chef du village Kisenge, situé à 25 km à l’Ouest de Bogoro, violé trois femmes et pillé plusieurs biens domestiques. Ils ont également lancé une attaque contre le village Bangatsi à 6 km au Sud de Gety et violé une femme.