(La Prospérité)
Dans le cadre de l’accord d’Addis-Abeba, François Muamba Tshishimbi, Coordonnateur du Mécanisme national de suivi des engagements internationaux pris par la RDC pour la paix et la stabilité dans les Grands Lacs (MNS) a animé, le vendredi 24 octobre 2014, au siège de cette structure à la Gombe, une conférence de presse. A cette occasion, il a rappelé aux journalistes des efforts fournis par le Gouvernement de Kinshasa pour créer les conditions d’une paix durable dans la sous-région. D’emblée, François Muamba a noté avec satisfaction que beaucoup de progrès ont été réalisés ces derniers temps. «Il n’y a plus d’espaces occupés d’une façon permanente par les groupes armés à l’Est du pays comme ce fut le cas, il y a une année», a-t-il déclaré. Et de poursuivre, le Gouvernement de Kinshasa a restauré l’autorité de l’Etat sur l’ensemble du territoire national. Ceci, répond à l’engagement de l’accord d’Addis-Abeba. Tout en saluant ces efforts, il a souligné que ces résultats étaient possibles grâce à la combinaison des efforts des forces armées restructurées et le concours de la brigade d’intervention de la Monusco.
Aussi, en combattant les forces négatives, la RDC annihile tout prétexte d’activités de pays voisins au sein du territoire national car, il est clair, comme l’eau de roche, que les groupes armés sont soutenus par les pays étrangers. En les pourchassant hors du pays, François Muamba rappelle que le gouvernement congolais ne veut plus qu’ils reviennent chez nous, car, ils n’ont pas de place. Il a noté que les FDLR ont leur place au Rwanda et doivent quitter le territoire national, de gré ou de force.
S’ils ne veulent pas aller au Rwanda qu’ils cherchent où aller, pas en RDC, a-t-il insisté.
Il est à noter qu’à la clôture des concertations nationales, le Chef de l’Etat, Joseph Kabila Kabange, a demandé à toutes les forces négatives de saisir la chance de déposer volontairement les armes. Cette fenêtre ouverte par le Président de la République Démocratique du Congo, a fait savoir l’orateur, ne le restera pas éternellement. Il n’y aura plus de sursis.
Quant au M23 dont l’aventure est close, M. le Coordonnateur a expliqué que malgré la loi sur l’amnistie, la justice devrait être de mise. Tous ceux qui seront reconnus auteurs des crimes de guerre, crimes contre l’humanité, viols, pillages, destructions méchantes des avoirs des particuliers, devront pouvoir rendre compte à la justice nationale, régionale ou internationale.
Parlant des ADF-Nalu, il a révélé que ce groupe a toujours été traqué. Maintenant, il est constaté qu’ils se constituent en petits groupes, menant des actions de terrorisme. C’est du terrorisme, il faut une réplique appropriée, a-t-il conclu.