(RFI)
En RDC, trois semaines avant la fin de l’ultimatum du 2 janvier, le désarmement des FDLR n’avance que très lentement. Les163 ex-combattants qui ont choisi de rendre leurs armes sont désormais avec leurs familles dans le camp de Kisangani. Mais depuis, aucune nouvelle vague de désarmement des FDLR n’a eu lieu.
En tout, 163 ex-combattants – ainsi que 125 femmes et 399 enfants – des Forces de libération démocratiques du Rwanda sont désormais à Kisangani, en province orientale. Six cent quatre-vingt-sept personnes au total, un chiffre bien faible par rapport aux 1 500 combattants qui, selon les Nations unies, se cachent encore dans la forêt congolaise. Surtout, depuis leur arrivée dans ce camp, aucune nouvelle vague de désarmement n’a eu lieu. Les deux camps de transit au Nord et au Sud-Kivu censés accueillir ces nouveaux venus sont toujours vides.
Du côté des FDLR, on temporise. Dans un courrier du 6 décembre, le groupe armé promet de nouvelles redditions dès lundi prochain. Ces nouvelles arrivées sont néanmoins conditionnées à la sécurité pour le transport et dans les camps assurée par les casques bleus et l’armée congolaise. Dans ce courrier, les FDLR se plaignent également des conditions de vie dans le camp de Kisangani. Des conditions qu’elles jugent déplorables. Il y a eu des problèmes d’eau les premiers jours, confirme la mission de l’ONU au Congo, mais depuis des mesures ont été prises : la pompe à eau fonctionne et un château d’eau est en construction.