Prise des fonctions : Charles Bisengimana promet d’œuvrer pour l’émergence de la police de proximité

(La Prospérité)

Le Commissaire Général de la Police Nationale de la RD Congo, Charles Bisengimana Rurika, a reçu du ministre de l’Intérieur, Sécurité, Décentralisation et des Affaires coutumières, Muyej Mangez Mans, l’étendard de commandement de la Police Nationale Congolaise, le vendredi 10 janvier 2013, dans l’enceinte du Commissariat général de la Police situé au n°1 de l’avenue du Palais du peuple, le fanion de commandement.   C’était en présence de Commissaires et autorités politiques à savoir,  l’Inspecteur général de la PNC, commissaires généraux adjoints, Inspecteurs généraux adjoints, du  Vice- Gouverneur et des membres du Parlement. Charles Bisengimana a déclaré qu’il a besoin de la Police de proximité et non celle qui traumatise la population.

A l’occasion de la cérémonie de prise de commandement du Commissaire Général de la Police Nationale congolaise par Charles Bisengimana Rukika, le Ministre de l’Intérieur à fait l’éloge de cette noble mission de protection de personne et de leurs biens. Il a fait savoir que cette prise de commandement revêt une grande signification étant donné que la mise en place au sein de la Police nationale constitue la concrétisation de l’un des axes les plus importants retenus dans le cadre du  processus de la Réforme de la police. Il a rappelé, dans son allocution, que cette réforme a été initiée par le Président de la République. Elle vise essentiellement l’efficacité dans le fonctionnement de la Police Nationale à travers, entre autres, le rajeunissement et l’augmentation des effectifs. C’est ce qui justifie, a-t-il expliqué, le soutien que le Gouvernement a apporté à l’opération de recrutement au sein de la police et la formation des nouvelles  recrues qui commence incessamment dans tous les centres de formations de la République. S’adressant au Commissaire Général de la PNC, aux Commissaires généraux Adjoints chargés de la Police administrative, de la Police judiciaire et à celui d’Appui et de gestion, il a attiré leur attention sur la loi organique n°11/013 du 11 aout 2011 qui porte sur l’organisation et le fonctionnement la PNC. Celle-ci, dit-il, définit le commissariat général comme une structure de commandement dirigé par un Commissaire Général. Selon lui, l’article 33 de ladite loi  stipule que le Commissaire Général est assisté dans ses fonctions par trois adjoints et exercent, entre autres, attributions : Faire appliquer et exercer toutes dispositions légales relatives aux missions révolues à la PNC, superviser la bonne marche des directions centrales, Services centraux, formation nationale spécialisée et des commissariats provinciaux. Ils doivent, aussi, s’assurer de rapport harmonieux entre les cadres et autres agents de la police administrative, de la police judiciaire et à ceux de l’Appui et gestion. Un rapport mensuel sur la criminalité doit être fait au Ministre de la Justice et des droits de l’homme et de maintenir la discipline et le moral des membres, du personnel de la PNC. Ils doivent assurer le recrutement, la formation périodique et la promotion du personnel. Les dépenses doivent être contrôlées.  « Au regard de ces attributions, nous nous rendons compte que votre champ d’action est large et les défis à relever sont immenses », a déclaré le Ministre de l’Intérieur.

Il a insisté sur le fait que le Commissariat général est la plaque tournante dont le bon fonctionnement permet l’atteinte des missions de la PNC sur le plan de la prévention et de la répression en matière de la surveillance du territoire national  et de la sécurisation de la population. Ces missions, ajoute-t-il, sont en rapport avec les défis face auxquels Joseph Kabila a exigé,  en ce début d’année 2014,  des solutions appropriées et durables. Il s’agit particulièrement,  de la lutte contre les violences liées aux genres, la surveillance et la protection de l’enfant et de frontière, lutte contre le  terrorisme et la criminalité.  Il  a recommandé, en même temps,  que la PNC soit  un service public, accessible à tous,  à l’écoute de la population et exercé au maintien de l’ordre public. Il les a exhortés à plus de professionnalisme et d’abnégation pour qu’elle puisse répondre davantage aux normes d’une police moderne, républicaine,  gage du développement. Charles Bisengimana s’est engagé à associer la population dans la recherche de la solution à  la question sécuritaire. « Nous avons besoin de la police de proximité et non de  la police qui traumatise la population », a-t-il insisté.  Un défilé des unités de garnison de Kinshasa a clôturé cette  cérémonie.

 

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A propos de l'auteur : Adeline Marthe

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