ÉVALUATION DU PROCESSUS DE DÉSARMEMENT VOLONTAIRE DES FDLR : Tshibanda avance un bilan de 250 FDLR et 450 de leurs dépendants regroupés

(Africanews)

A la veille de la prochaine réunion du Conseil de sécurité à New York, le ministre RD-congolais des Affaires étrangères, de la Coopération internationale et Francophonie a présidé la réunion conjointe d’évaluation du processus de désarmement volontaire des FDLR dans le Nord-Kivu et le Sud-Kivu, le samedi 02 août à Kinshasa.

Raymond Tshibanda a échangé avec les ambassadeurs de pays membres de la Communauté de développement de l’Afrique australe -SADC- et de la Conférence internationale sur la Région des Grands Lacs –CIRGL accrédités en RD-Congo, en présence du chef de la MONUSCO en RD-Congo, Martin Kobler.

Kinshasa est préoccupé par le retour sur l’ensemble du territoire RD-congolais et l’extirpation de toutes les forces négatives qui menacent la paix et insécurisent toujours les populations civiles en commettant des actes barbares des violations massives des Droits de l’homme. Le gouvernement est déterminé à obtenir la reddition des rebelles rwandais vivant dans l’Est du pays pour leur rapatriement dans leur pays d’origine.

C’est la raison pour laquelle le week-end dernier, Raymond Tshibanda Ntungamulongo, chef de la diplomatie RDcongolaise, a présidé la deuxième réunion conjointe d’évaluation du processus de désarmement volontaire des Forces démocratiques pour la libération du Rwanda –FDLR- dans les deux Kivu. A cette rencontre, il a échangé avec les ambassadeurs de pays membres de la SADC et de la CIRGL accrédités en RD-Congo en présence de Martin Kobler, Représentant spécial du Secrétaire général de l’ONU en RD-Congo et chef de la MONUSCO. Dans son speech, Raymond Tshibanda a fait savoir que depuis le début de l’opération du désarmement volontaire des FDLR, le 30 mai 2014, 250 combattants FDLR et 450 leurs dépendants -femmes et enfants- se sont déjà rendus à Kanyabayonga, dans le Nord-Kivu et à Walungu au Sud-Kivu, avec l’appui logistique de la MONUSCO et sous la protection des FARDC et de la SADC agissant à travers la Brigade d’intervention des Nations unies, déployée dans l’Est du pays. Cette rencontre d’évaluation s’est tenue en perspective de la réunion du Conseil de sécurité des Nations unies qui aura lieu le 07 août prochain à New York. Le débat y sera axé sur la problématique des FDLR et de leur désarmement volontaire. D’ores et déjà, Martin Kobler, patron de la MONUSCO, a congratulé le gouvernement RD-congolais pour les efforts consentis dans ce processus tout en saluant la coopération entre le régime de Kinshasa, la SADC, la CIRGL et la MONUSCO dans le cadre de cette opération de désarmement volontaire des FDLR. Selon lui, ce processus enregistre de succès grâce aux efforts conjugués par tous les partenaires en vue de neutraliser cette force négative étrangère présente sur le sol RD-congolais depuis plus de 20 ans. A cet effet, les participants à la réunion ont arrêté une série de mesures susceptibles de permettre l’accélération du désarmement volontaire des FDLR, leur évacuation vers le site de’ relocalisation transitoire de Kisangani et finalement leur rapatriement au Rwanda ou leur relocalisation dans un pays tiers hors de la région des Grands-Lacs. A cause des violations massives subies par la RD-Congo, elle ne veut plus garder ces rebelles sur son sol. L’ONU en est consciente.
 

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A propos de l'auteur : Adeline Marthe

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