Les FARDC et la Monusco poursuivent les opérations contre les groupes armés

(Le Potentiel)

La semaine dernière, le climat sécuritaire dans la province du Nord-Kivu a été marqué par la poursuite des opérations menées par les FARDC, soutenues par la Monusco contre les groupes armés sévissant dans les territoires de Walikale et de Beni.

Dans le territoire de Walikale, l’armée gouvernementale a lancé la deuxième phase des opérations contre le groupe Maï-Maï Cheka Nduma Défense du Congo (NDC) qui, selon des rapports concordants, procède au recrutement des jeunes à Angoa et Kabombo (30 et 10 km au Nord-ouest de Walikale-Centre).
A cet effet, un élément supposé  appartenant au groupe Maï-Maï Cheka  NDC a été appréhendé par les troupes  des FARDC à Mabele, situé  au Nord-est de Makana, au cours d’opérations  menées  contre ce groupé armé sur l’axe Makana-Angoa, au Nord-ouest de Walikale-Centre.

Dans le cadre de la traque des miliciens  présents au Nord-Kivu, les FARDC ont également appréhendé deux éléments Maï-Maï des Patriotes résistants congolais (PARECO), auteurs de pillages dans la région de Kitchanga, au cours des opérations menées contre leurs positions situées dans la périphérie de Nyanzale, à 7 km au Nord-ouest de Nyanzale-Centre. Ils ont été transférés à l’état-major du 8012ème bataillon  des FARDC à Kibirizi.

Dans le territoire de Beni, des efforts nécessaires continuent  d’être fournis par la Force de la Monusco, dans le but de soutenir les FARDC dans l’opération  « Sukola 1 », destinée à neutraliser les rebelles de l’Alliance des forces démocratiques (ADF) qui, à ce jour, est très affaiblie, mais pas totalement neutralisée, suite à la disparition de quelques éléments résiduels dans certaines zones du territoire.

La section de Désarmement, Démobilisation, Rapatriement, Réinsertion et Réintégration (DDRRR) de la Monusco  mène également dans le territoire de Beni, en collaboration avec les Forces onusiennes et congolaises, des campagnes de sensibilisation  à la reddition volontaire des éléments réfractaires de l’ADF, par le langage des prospectus au-dessus de zones susceptibles d’abriter ces rebelles. La section DDRRR a aussi établi, avec ses partenaires dans la région, une radio communautaire destinée à sensibiliser les éléments résiduels de l’ADF à la reddition volontaire. Au Sud du territoire de Lubero les rebelles des Forces démocratiques de libération du Rwanda -Rassemblement uni pour la démocratie (FDLR-RUD) et les Forces combattantes  Abacunguzi (FOCA) constituent toujours une source d’insécurité, malgré le processus de désarmement  volontaire en cours. Ils continuent d’imposer des travaux forcés aux populations locales, les harcèlent, les battent et les torturent.

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A propos de l'auteur : Adeline Marthe

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