(Groupe l’Avenir)
Un groupe de sept éléments ex-M23 ont été arrêtés pendant qu’ils tentaient de déstabiliser la RD Congo à partir de la localité de Ngungu située à environ 80 km au Sud-ouest de Goma. Ils voulaient procéder à un recrutement clandestin aux fins de mettre sur pied une autre rébellion. Conduite par un ancien capitaine de l’armée rwandaise Gapasi Alphonse, la bande compte aussi des gardes du corps d’anciens commandants de la rébellion défaite de l’ex-M23
* Le chef de l’exécutif provincial du Nord-Kivu a appelé tous ses administrés à plus de vigilance, surtout à doubler de solidarité avec les services spécialisés afin de faire échec à toutes les velléités déstabilisatrices du pays pour quelques raisons que ce soit. Toutefois, les services spécialisés vont se mettre au travail afin de remonter la filière pour que les instigateurs de cette nouvelle rébellion en gestation soient sévèrement sanctionnés et qu’ils subissent la rigueur de la loi
Il n’est un secret pour personne que depuis un certain temps, les ex-rebelles du M23 se préparent dans leurs pays d’accueil que sont le Rwanda et l’Ouganda, afin de lancer un nouvel assaut vers l’Est de la République démocratique du Congo. Pour une certaine opinion internationale, ceci est la conséquence d’un mécontentement qu’auraient affiché certains leaders de l’ex-M23 non concernés par l’amnistie. Et il été demandé aux autorités compétentes d’adopter des mesures sécuritaires qui s’imposaient pour parer à toute autre tentative de déstabilisation.
A en croire les nouvelles en provenance de Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu, le commandement opérationnel de la 8ème Région militaire au Nord-Kivu a présenté, le samedi 16 mai à la presse de Goma, un groupe de sept éléments ex-M23. Ils ont été arrêtés pendant qu’ils tentaient de déstabiliser la RD Congo à partir de la localité de Ngungu située à environ 80 km au Sud-ouest de Goma.
Le Gouverneur Julien Paluku qui a fait le constat de cette belle opération réalisée grâce aux efforts conjugués par les Forces armées de la RD Congo et la Police nationale congolaise, a salué la complicité entre la population et les services spécialisés. Grâce à laquelle, ce danger contre le pays a pu être évité de justesse.
« Je salue la complicité actuelle entre la population, les Forces armées de la République démocratique du Congo et la Police nationale congolaise qui a permis à ce que l’on mette la main sur ce groupe de bandits », s’est réjoui le Gouverneur Julien Paluku, avant d’adresser une ferme condamnation envers quiconque s’aventurerait à vouloir troubler une fois de plus la quiétude des congolais.
Cette bande criminelle est conduite par un certain colonel ayant fait défection au sein des Fardc, Safari Claude de son vrai nom Gapasi Alphonse (qui s’est présenté comme un ancien capitaine de l’armée rwandaise). On y trouve également des gardes du corps d’anciens commandants de la rébellion défaite du M23.
Des sources de la 8ème Région militaire, les sept éléments étaient au sein d’un groupe de 18 sujets qui se seraient infiltrés en RD Congo à partir de la cité de Kichanga. Ils auraient gagné la localité de Ngungu puis celle d’Ufamandu en escaladant les collines verdoyantes de Kirolirwe avant d’atteindre Ngungu puis s’engouffrer dans la brousse d’Ufamandu, à la lisière entre les territoires de Masisi et Walikale. Ils tenaient à venir procéder à un recrutement clandestin aux fins de mettre sur pied une autre rébellion.
Nécessité de solidariser avec les services spécialisés
Répondant aux journalistes, en marge du constat, le Chef de l’Exécutif au Nord-Kivu a ainsi appelé tous ses administrés à plus de vigilance, surtout à doubler de solidarité avec les services spécialisés afin de faire échec à toutes les velléités déstabilisatrices du pays pour quelque raison que ce soit.
« Je profite de ce moment pour appeler toute la population du Nord-Kivu à demeurer solidaire ensemble avec les services spécialisés pour que nous ne puissions jamais laisser passer un seul élément dont l’objectif serait de venir semer encore une fois mort et désolation dans notre province car on en a assez », a signifié Julien Paluku.
Outre la garantie de traiter les sept capturés dans le respect des droits humanitaires, l’Autorité provinciale a assuré que les services spécialisés vont se mettre au travail afin de remonter la filière pour que les instigateurs de cette nouvelle rébellion en gestation soient sévèrement sanctionnés et qu’ils subissent la rigueur de la loi.
« Gare à ceux qui pensent qu’ils peuvent faire encore de l’aventure au Nord-Kivu », a prévenu Julien Paluku qui indique que l’Armée loyaliste est plus que déterminée à contrer toute tentative de déstabilisation du pays.
« Les Forces armées de la RD Congo sont décidées à dire plus jamais ça et nous l’avons vécu avec l’échec cuisant infligé au M23 et actuellement aux opérations en cours contre les ADF-Nalu », a conclu le Gouverneur Julien Paluku comme pour reconnaître la montée en puissance de l’Armée congolaise sous le commandement suprême de Joseph Kabila Kabange. A noter qu’en plus des sept capturés, trois présumés voleurs à mains armées arrêtés, en ville de Goma, ont été également présentés à la presse.
Pourquoi ne condamne-t-on pas le Rwanda et l’Ouganda ?
L’opinion sait que les éléments ex-23 réfugiés en Ouganda et au Rwanda (surtout ceux qui ne sont pas éligibles à l’amnistie) ont constamment nourri l’intention de refaire leur aventure en RDC. Ce qui étonne, ces deux pays n’ont jamais été condamnés ouvertement par la CIRGL dont ils font partie ou la communauté internationale parce qu’ils violent visiblement l’Accord-cadre d’Addis-Abeba.
Ces deux pays font de la pure hypocrisie et passent outre l’Accord-cadre qui est un instrument juridique important que les 11 membres ont promis de respecter scrupuleusement. Mais, le jour où la République démocratique du Congo se mettra à violer cet Accord-cadre, tous les muets de la Communauté internationale vont claironner sur tous les toits pour le condamner en des termes sévères.
Pourquoi veut-on chaque fois se moquer du peuple congolais ? Dans les sommets de la CIRGL, de la SADC, de l’ONU, il faut que les délégués de la RDC haussent la voix et tapent du poing sur la table pour dénoncer cette injustice flagrante, celle d’être plus regardant envers la RDC et être laxiste envers les autres pays tels que le Rwanda et l’Ouganda.